PATRICK BRUEL
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Nous :: Votre 1ère catégorie :: Chansons
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Casser la voix
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer tout seul,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,
Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
J' peux plus croire tout c' qui est marqué sur les murs.
J' peux plus voir la vie des autres même en peinture.
J' suis pas là pour les sourires d' après minuit.
M'en veux pas, si ce soir j'ai envie
D' me casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Les amis qui s'en vont
Et les autres qui restent.
Se faire prendre pour un con
Par des gens qu'on déteste,
Les rendez-vous manqués
Et le temps qui se perd
Entre des jeunes usés
Et des vieux qui espèrent
Et ces flashes qui aveuglent,
A la télé chaque jour,
Et les salauds qui beuglent
La couleur de l'amour
Et les journaux qui traînent,
Comme je traîne mon ennui,
La peur qui est la mienne,
Quand je m' réveille la nuit,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Et les filles de la nuit
Qu'on voit jamais le jour
Et qu'on couche dans son lit
En appelant ça d' l'amour
Et les souvenirs honteux
Qu'on oublie d'vant sa glace
En s' disant "J' suis dégueu
Mais j' suis pas dégueulasse !"
Doucement les rêves qui coulent
Sous l' regard des parents
Et les larmes qui roulent
Sur les joues des enfants
Et les chansons qui viennent
Comme des cris dans la gorge,
Envie d' crier sa haine
Comme un chat qu'on égorge,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer tout seul,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,
Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,
Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
J' peux plus croire tout c' qui est marqué sur les murs.
J' peux plus voir la vie des autres même en peinture.
J' suis pas là pour les sourires d' après minuit.
M'en veux pas, si ce soir j'ai envie
D' me casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Les amis qui s'en vont
Et les autres qui restent.
Se faire prendre pour un con
Par des gens qu'on déteste,
Les rendez-vous manqués
Et le temps qui se perd
Entre des jeunes usés
Et des vieux qui espèrent
Et ces flashes qui aveuglent,
A la télé chaque jour,
Et les salauds qui beuglent
La couleur de l'amour
Et les journaux qui traînent,
Comme je traîne mon ennui,
La peur qui est la mienne,
Quand je m' réveille la nuit,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Et les filles de la nuit
Qu'on voit jamais le jour
Et qu'on couche dans son lit
En appelant ça d' l'amour
Et les souvenirs honteux
Qu'on oublie d'vant sa glace
En s' disant "J' suis dégueu
Mais j' suis pas dégueulasse !"
Doucement les rêves qui coulent
Sous l' regard des parents
Et les larmes qui roulent
Sur les joues des enfants
Et les chansons qui viennent
Comme des cris dans la gorge,
Envie d' crier sa haine
Comme un chat qu'on égorge,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer tout seul,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,
Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Combien de murs ?
D'abord une pierre qui vole en éclats,
Une drôle de poussière, puis un fracas.
Sortez de chez vous, réveillez tous les gens
Qui ont rendez-vous depuis si longtemps.
Un mur est tombé, un homme se retourne.
Est-ce qu'il a rêvé ? Est-ce une page qu'on tourne ?
Déjà la rumeur qui court de ville en ville.
On s'embrasse, on pleure, il reste immobile...
Est-ce que c'est lui qui perd la tête, qui devient fou...
Même si son cœur est à la fête ses yeux sont flous.
Combien d'armures, combien de masques, combien de tombes,
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?
Des larmes peuvent couler, personne se retourne.
L'histoire abandonne les pages qu'on détourne.
De quelle liberté pourra-t-on bien parler
Lorsque les enfants viendront demander...
"Les murs qu'on a dans la tête
Sont plus hauts que vos peut-être.
Pourquoi personne les arrête... jamais !
Bien sûr qu'on va les casser,
Mais on n'effacera jamais
Les maux qu'ils auront laissés... gravés !" ?
J'avais oublié l'ironie de notre histoire.
J'avais oublié qu'on a si peu de mémoire.
Combien de larmes, combien de haines, combien de hontes,
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?
Est-ce que c'est moi qui deviens fou ?
Répondez-moi, mes yeux sont flous.
Au nom de qui fait-on le choix de l'innocence ?
Au nom d' quelle liberté, de quelle transparence ?
Combien de murs... Combien de murs...
Combien de larmes, combien de masques, combien de hontes
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?
Combien de murs... Combien de murs... Combien de murs...
Une drôle de poussière, puis un fracas.
Sortez de chez vous, réveillez tous les gens
Qui ont rendez-vous depuis si longtemps.
Un mur est tombé, un homme se retourne.
Est-ce qu'il a rêvé ? Est-ce une page qu'on tourne ?
Déjà la rumeur qui court de ville en ville.
On s'embrasse, on pleure, il reste immobile...
Est-ce que c'est lui qui perd la tête, qui devient fou...
Même si son cœur est à la fête ses yeux sont flous.
Combien d'armures, combien de masques, combien de tombes,
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?
Des larmes peuvent couler, personne se retourne.
L'histoire abandonne les pages qu'on détourne.
De quelle liberté pourra-t-on bien parler
Lorsque les enfants viendront demander...
"Les murs qu'on a dans la tête
Sont plus hauts que vos peut-être.
Pourquoi personne les arrête... jamais !
Bien sûr qu'on va les casser,
Mais on n'effacera jamais
Les maux qu'ils auront laissés... gravés !" ?
J'avais oublié l'ironie de notre histoire.
J'avais oublié qu'on a si peu de mémoire.
Combien de larmes, combien de haines, combien de hontes,
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?
Est-ce que c'est moi qui deviens fou ?
Répondez-moi, mes yeux sont flous.
Au nom de qui fait-on le choix de l'innocence ?
Au nom d' quelle liberté, de quelle transparence ?
Combien de murs... Combien de murs...
Combien de larmes, combien de masques, combien de hontes
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?
Combien de murs... Combien de murs... Combien de murs...
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